Pourquoi l’activité physique nous rend-elle plus intelligent et plus heureux ?
Sentez-vous sport, santé vous bien ! C’était le slogan des premiers rendez-vous Sport, santé, bien-être organisés en septembre 2014 par le ministère de la Santé et des Sports, le mouvement sportif français et la Mutualité française. L’objectif : inciter les Français à pratiquer une activité physique ou sportive régulière et modérée. Nul ne peut aujourd’hui l’ignorer, il faut « pratiquer une activité physique régulière »… Car sport rime avec meilleure santé. De nombreuses études scientifiques claires et rigoureuses l’ont maintes fois confirmé. Amélioration générale de la santé, diminution des troubles cardiaques ou respiratoires, ainsi que du risque de développer certaines maladies tels les cancers, augmentation de l’espérance de vie.
Mais ce n’est pas tout : les recherches actuelles montrent que le sport permet aussi d’améliorer les performances du cerveau. « Musclez sa tête avec ses jambes » en quelque sorte. Alors par quels mécanismes les activités sportives stimulent-elles les capacités cérébrales telles que le raisonnement ou la mémoire ?
Plus que jamais, on s’intéresse au fonctionnement du cerveau, et, de fait, aux moyens de l’améliorer ou au moins de l’entretenir à mesure que l’âge avance. Cet intérêt pour la santé mentale repose sur deux phénomènes : l’augmentation du nombre de personnes atteintes de maladies affectant les fonctions cognitives, telle la maladie d’Alzheimer, et la découverte relativement récente de la « plasticité cérébrale ».
Un cerveau « plastique »
Que signifie ce terme qui peut sembler quelque peu obscur ? Jusqu’à peu, on pensait que le cerveau se développait de la naissance au début de l’âge adulte – jusqu’à l’âge de 20 ou 25 ans –, puis déclinait régulièrement et inéluctablement. Mais grâce aux récentes découvertes scientifiques, on a désormais une vision plus optimiste du cerveau : à tout moment, le système nerveux peut produire de nouvelles connexions en formant non seulement de nouvelles synapses, les zones de contact entre cellules nerveuses, mais aussi de nouveaux neurones . La plasticité cérébrale est une réalité prometteuse. Elle souligne le dynamisme des fonctions cognitives, offrant de ce fait des perspectives encourageantes d’entraînement et de rééducation.
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C’est démontré ….
C’est démontré !
KISOU KUBOTA de l’université de Nihon Fukushi à Handa au Japon a réalisé une expérience significative. Il a effectué un test d’intelligence au 14 individus inactifs. Sept d’entre eux sont restés sédentaires, les autres ont couru 3 fois par semaine pendant 3 mois. à l’issue, les sportifs avaient significativement amélioré le nombre de bonnes réponses et réduit le temps consacré à la réflexion. Les résultats retrouvaient leurs valeurs initiales quand ils cessaient de pratiquer le jogging. KRAMER a réuni 120 personnes de 55 à 80 ans. La première moitié débutait un protocole d’étirements, la seconde commençait un programme de marche active ou de course. En 1 an, le groupe « stretching » voyait le volume de son hippocampe diminuer de 1 à 2 % comme tous les sédentaires. Chez les sujets bénéficiant de l’entraînement cardiovasculaire, la taille de cette structure essentielle à la mémorisation avait augmenté de 2 % !
MARK DAVIS en Caroline du Sud aux États-Unis étudie les mitochondries des neurones. Ces petits éléments sont spécialisés dans la production d’énergie cellulaire en présence d’oxygène. Il a constaté qu’elles étaient plus nombreuses chez les souris courant sur tapis !
Comment ça marche ?
Vous aviez bien admis le transfert de performance entre la gestion d’un comportement sportif complexe et l’élaboration d’une stratégie intellectuelle. Mais comment un geste sportif aussi simple que la course peut-il améliorer votre réflexion et votre mémoire ? Les explications sont multiples et complémentaires ! La pratique sportive régulière limite les maladies cardiovasculaires. Les artères et les petits capillaires du cerveau sont en meilleur état. Le risque de dégradation cérébrale est réduit, la probabilité de maladie d’Alzheimer diminue. Pendant l’effort aussi, votre cerveau bénéficie d’un débit élevé de sang bien oxygéné. Il peut produire plus d’énergie. Pour programmer un geste répétitif votre système nerveux s’active. Il sécrète des facteurs de croissance et de multiplication des neurones, notamment le N.G.F. ou nervous growth factor. Le sport impose la production de messagers chimiques stimulants, particulièrement l’adrénaline et toute sa famille appelée « catécholamine ». Ces substances sont aussi celles de la vigilance et de l’éveil cérébral. Lorsqu’un effort répétitif se prolonge, votre cerveau sécrète des endorphines, de puissants antidouleurs sources de bien-être. Vous gagnez en sérénité et les situations complexes se décantent. Désinhibé, votre esprit vagabonde. Les « aires associatives » de votre cerveau se connectent plus aisément entre elles et favorisent les associations d’idées. Vous êtes plus créatif ! Comme par hasard, vous mettez au point un concept ingénieux. Parfois même, vous faites une découverte ! On parle de « sérendipité ». De façon plus comportementale, une pratique sportive régulière constitue une « véritable école d’organisation ». Les études sociologiques montrent que ceux qui font le plus de sport sont également ceux qui font le plus d’activités culturelles on parle d’ « effet cumulatif » ! Ce sont aussi ceux qui regardent le moins la télévision : ça aussi, c’est bon pour le cerveau !
QUELS SPORTS POUR BOOSTER VOTRE INTELLIGENCE ?
Optez pour un programme sportif proposant des stimulations cérébrales complémentaires. Une part de ces acquis est transférable dans votre vie quotidienne, sociale et professionnelle. Malgré un geste simple et répétitif, les sports d’endurance activent, oxygènent et entretiennent les neurones. Alors nagez, pédalez, courez, faites du cardiotraining 2 à 3 fois par semaine. Bien sûr, si vous y ajoutez la gestion de vos séances d’entraînement ou d’une stratégie compétitive les effets sont décuplés. Complétez avec des activités mixtes imposant des mouvements plus complexes, vous mettrez à contribution plus largement votre cerveau. Le fitness chorégraphique, la danse voire le golf sont de bons exemples. On parle de « coordination fermée » lorsque le mouvement ne dépend que de vous. Enfin, n’omettez pas une dose de disciplines nécessitant la prise rapide d’informations variables et la programmation d’une réaction dépendant de nombreux paramètres. Il s’agit cette fois de « coordination ouverte » lorsque votre geste varie en fonction d’un adversaire. Le tennis et le squash sont caractéristiques. Le foot, le rugby et les autres sports collectifs démultiplient les données à traiter et incluent la prise en compte psychologique des interactions sociales au sein d’un groupe.
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